Les arts du feu |
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La porcelaine |
Les émaux |
La fabrication de la porcelaine I - La pâte II - La réalisation et la cuisson des formes. A - La réalisation des formes. B - Cuisson et émaillage III - Les décors A - Procédés des décors B - Cuisson des décors |
Les émaux et leurs
passés La fabrication des émaux I - La pâte II - La réalisation et la cuisson des formes. A - La réalisation des formes. B - Cuisson et émaillage III - Les décors A - Procédés des décors B - Cuisson des décors |
- la fabrication de la pâte, - la réalisation et la cuisson des formes, - la réalisation et la cuisson des décors.
I - La pâte
Elle est constituée de 25% de sable, 50% de kaolin et de 25% de feldspath.
Après différents traitements (mélange, filtrage, pressage)
on obtient une pâte de consistance pâte à modeler qui
est prête à l'emploi. Aujourd'hui, la kaolin utilisé
pour la fabrication de la porcelaine est importé (Nouvelle Zélande,
Angleterre, Amériques du sud, Guyane, ...), le seul gisement
français qui reste suffisamment pur pour la fabrication de la pâte
à porcelaine se situe dans l'Allier.
II - La réalisation et la cuisson des
formes.
A - La réalisation des formes.
Trois procédés sont utilisés couramment selon la forme
à obtenir.
1- Le calibrage
Les pièces plates ou peu creuses sont façonnées au tour,
sur un moule de plâtre, par écrasement d'une galette de pâte.
(La pâte contient alors 150 litres d'eau par tonne de pâte)
2- Le coulage
La barbotine est une pâte très riche en eau que l'on peut verser
dans des moules. Un moule creux est rempli de barbotine. Après un
temps de prise, la barbotine en excédent est rejetée, une
croûte s'étant formée contre les parois du moule constituant
ainsi la pièce.
3- Le coulage sous pression
La barbotine est injectée entre les parois d'un moule male-femelle.
Ce procédé permet la fabrication de pièces d'épaisseur
variable.
4- Préparation avant cuisson
* Séchage : Il s'effectue en chambres chauffées
(environ 50°C). L'absorption de l'eau par le moule en plâtre provoque
le retrait de la pièce et favorise son démoulage.
* Garnissage : Collage des anses, boutons, becs verseurs,
... des pièces coulées. Ce collage se fait avec de la pâte
à porcelaine.
* Ebarbage manuel des joints de moule, bords d'assiettes,
... A ce stade, les pièces sont extrêmement fragiles.
1- Cuisson a 900°C
Elle se fait dans un four à gaz, son cycle est de 16 heures. Cette
première cuisson déshydrate l'objet ce qui permettra à
l'émail de se fixer à sa surface.
2- Emaillage
Elle se fait par trempage des pièces dans un bain. Le plus souvent
manuelle, cette opération exige un "coup de main" très
sûr.
3-Désémaillage
De toutes les parties qui seront en contact avec les supports de cuisson
(pieds d'assiettes, ...) pour éviter le collage des objets.
4-Cuisson "grand feu"
C'est une cuisson à 1410°C qui s'effectue en four à gaz
pendant un cycle de 24 heures. Il s'agit d'une transmutation de la matière
arrivant au point de fusion (A la température maximale, la pièce
à la consistance de la gélatine). La pièce subit ainsi
un retrait moyen de 10 à 15% dans toutes ses dimensions.
Le blanchiment de la porcelaine est dû au brûlage des
matières carboniques et des impuretés : - en début de
cuisson, jusqu'à 1200°C, élimination par oxydation. -
ensuite, saturation en CO2 pour éviter l'oxydation des particules
de fer restantes qui en s'oxydant donneraient une porcelaine jaune.
5-Polissage
De toutes les surfaces de contact (pieds d'assiettes, ....) et des bords
(tasses,...).
A - Procédés des décors
1-Email teinté
2-Chromolithographie
C'est une sorte de décalcomanie appliquée sur la Porcelaine.
La cuisson détruira le support pour ne laisser que le dessin
constitué d'encres céramiques.
3-Peinture main
4-Gravure par projection de sable